L’obsession de mon conjoint m’insupporte de plus en plus : que faire ?

Chaque jour, c'est la même rengaine : allusions, gestes insistants, demandes répétées. Au début, c'était flatteur. Désormais, c'est oppressant. Vous n'avez plus envie de rentrer à la maison, tant la pression sexuelle est devenue lourde. Que faire quand la libido de votre conjoint envahit tout et détruit votre désir ?

Prenez votre malaise très au sérieux

Dire « ce n'est pas si grave » ou « il finira par se calmer » ne fait qu'aggraver la situation. Si vous ressentez un malaise, vous devez prendre conscience qu'il est réel et qu'il mérite donc que vous l'exprimiez pour vous en libérer un tant soit peu. Votre silence alimente l'idée que « tout va bien » alors que vous suffoquez. Acceptez votre ressenti pour pouvoir reprendre la main sur votre corps et vos envies réelles.

Dites-lui concrètement ce qui vous dérange

Plutôt que de dire « tu exagères », soyez précise. Par exemple : « Quand tu insistes au moment où je dors, je me sens agressée » ou « Quand tu fais une remarque sexuelle devant les enfants, je me sens humiliée ». Ces phrases concrètes ne laissent pas place à l'interprétation. Il les respectera, car il comprendra exactement ce qui vous heurte. Il ne peut plus se réfugier dans des déclarations/affirmations floues.

Mettez des limites qu'il ne doit plus franchir

Une libido intense ne l'autorise pas à ignorer ce que vous, vous voulez et rejetez. Vous devez mettre les points sur les i. Par exemple, il n'a pas le droit d'insister après un refus. Il n'a pas le droit de faire des allusions sexuelles en public. Il n'a pas le droit de faire des sollicitations dans certaines circonstances. Expliquez-lui que ces règles ne sont pas négociables. Elles ne visent pas à le priver de son plaisir, mais à protéger votre espace vital. La fermeté n'est pas un manque d'amour, c'est une nécessité.

Amenez-le à comprendre si ce qu'il ressent c'est du désir ou de l'obsession

Un conjoint qui a envie régulièrement d'une relation sexuelle n'est pas un problème en soi. Mais quand le sexe devient une obsession, il empoisonne la relation. Demandez-lui ce qu'il recherche vraiment : est-ce un besoin d'attention, une solution à son stress, une façon de calmer sa peur de ne plus être désiré ? Cette conversation peut être brutale, mais elle met à nu ce qui se cache derrière l'hypersexualité. Sans cette prise de conscience, le schéma se répétera sans fin.

Faites-lui comprendre et démontrez-lui que l'intimité ce n'est pas seulement une relation sexuelle

Faire ce test sur http://compatibilite-prenoms.fr peut révéler vos points communs, votre compatibilité, mais également des idées pour améliorer votre intimité. Il rappelle ne se limite pas à l'acte sexuel. Les câlins et les moments de complicité renforcent aussi le lien entre vous. Proposez-lui des alternatives : une soirée tendre sans rapport sexuel, une promenade main dans la main, un massage non sexuel. Montrez que l'affection existe en dehors du lit. Si votre conjoint accepte, le couple sort renforcé. S'il refuse, cela confirme qu'il s'agit bien d'une obsession et non d'un désir d'intimité.

Une aide professionnelle peut être une bonne idée

Si malgré vos efforts, rien ne change, il est temps d'aborder la question d'une aide extérieure. L'obsession sexuelle peut relever un trouble compulsif ou une dépendance. Proposez une consultation chez un sexologue ou un thérapeute. Votre conjoint risque de se braquer, mais cela ne doit pas vous empêcher de lui poser la question suivante : « Es-tu prêt à chercher de l'aide pour que notre couple accède à un renouveau ? ». Sa réaction en dira long sur sa volonté de préserver votre relation.

Votre dignité passe avant tout

 

Vous n'êtes pas condamnée à céder pour avoir la paix. Céder par contrainte détruit votre estime et tue le désir. Vous avez le droit de dire non, fermement, sans justification. Si votre conjoint refuse de respecter vos refus, le problème dépasse la libido : il touche au respect fondamental dans le couple. Et sans respect, il n'y a pas de relation équilibrée et épanouie.